Le nouveau Mister Picardie, Aymeric Brancourt, est né il y a 21 ans au moment-même où je commençais à écrire des papiers sur des champions de fitness et des Misters…
350 articles plus tard, à l’heure des bilans donc, il m’apparaît clairement deux évidences : je me suis vraiment beaucoup amusé, comme très rarement d’ailleurs, lors de mon interview téléphonique avec lui et, comme presque jamais, j’ai éprouvé pour lui un sentiment de sympathie, presque de complicité immédiate !
C’est qu’Aymeric possède un allant, une voix solaire, une ouverture au dialogue, une qualité d’écoute aiguë, un respect profond qui n’est pas de la pure flagornerie, une fraîcheur et une faconde rarissimes.
Il fait montre véritablement d’un talent de conteur de première force qui donne du relief à tout, même aux choses les plus banales, voire triviales, comme lorsqu’il s’est mis, spontanément, à me décrire une petite scène en ces termes : « Le ménage m’a appelé ! » Son récit en était enlevé : « « Absolument tout est propre, j’adore faire le ménage et le repassage, mais alors la vaisselle…Mon dieu, si vous saviez, je mets mes petits gants pour protéger mes mains des produits, torse nu avec la musique à fond pour couper le temps… J’ai une dégaine à couper le souffle. Je pense sincèrement qu’un Mister ne mérite pas l’image que je donne en faisant la vaisselle ! ». De là est née dans mon esprit l’idée loufoque de proposer au Comité une nouvelle épreuve ménagère puisqu’un gendre idéal moderne doit savoir prendre sa part dans ce domaine aussi.
À ce don de narration Aymeric ajoute une carte qui pourrait s’avérer décisive tant elle en dit long sur ses valeurs : son engagement comme pompier volontaire depuis 4 ans au rythme soutenu de 46 heures mensuelles.
Au-delà ses deux atouts majeurs, Aymeric
coche aussi toutes les autres cases du Mister d’élite digne de succéder légitimement
à Charles Stamper, le tenant du titre d’un brio incroyable.
Il est beau à l’ancienne, comme un jeune Aspirant de la cavalerie, avec quelque chose de racé dans le visage et la démarche, mais affûté selon les strictes lois du Fitness moderne, avec un taux de graisse maintenu très bas à l’année. Très conscient de cette beauté puisque recevant des compliments sur son physique depuis l’âge de 5 ans, il n’en tire pas de vanité excessive. Il apparaît surtout très lucide sur ses petits points faibles (petits trapèzes, clavicules courtes, taille moyenne pour un Mister…) et avoue se montrer parfois « borné » ce qui va de pair, chez lui, avec une détermination totale.
Étudiant en STAPS à Amiens, il est porté par une ambition parfaitement assumée (se voyant même, un jour, au poste de ministre des Sports), extrêmement sportif (musculation en 6/7, boxe anglaise, course à pied tous les jours, escalade), ultra sain, fort discipliné et organisé, très cultivé pour son jeune âge et avide de s’instruire sans cesse, avec un côté « old school » qui n’a rien de ringard ni de suranné mais fleure bon la Vielle France sachant se réinventer.
Bref, si la plupart des BG irréprochables (que je surnomme avec un brin d’ironie, les « Misters parfaits ») sont ennuyeux voire irritants au possible car égocentrés et vides, Aymeric réussit l’exploit d’être sans défaut apparent tout en sachant pétiller vivement et alléger l’atmosphère.
C’est donc mon favori pour la grande finale nationale qui va se dérouler à Reuil-Malmaison le 25 janvier prochain.
Jérôme Pesqué
Photographies communiquées par Aymeric Brancourt.
Les photographies professionnelles sont de Monsieur Joanes.
Merci à Adrien Bastard.


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