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| Photo de Pierre Svensk |
La bonne fée Génétique s’est penchée sur le berceau
d’Ewenn en lui offrant d’emblée le don de la beauté, version bien
charpentée. Dès sa plus tendre enfance, il a toujours été doué en sport, le
plus costaud de sa classe, avec des bras puissants, des épaules bien larges,
des abdos marqués, de bonnes congestions. A tel point qu’on lui a demandé
souvent : « Tu prends des produits toi non ? », question
lancinante des moins bien lotis par la chance.
Après des années vouées à l’athlétisme, comme coureur de
fond puis en qualité de sprinter, à commenter les aventures des Girondins de
Bordeaux dans une radio locale, Ewenn a aussi fait beaucoup de sports avant
d’avoir le vrai déclic pour le fitness au cours de l’été 2015. Première
étincelle éphémère avec, au début, des pompes tous les jours chez lui, 100 plus
200, suivie de 7 mois d’arrêt.
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| Photo de Théo Richard |
Mais en 2016, il s’inscrit en salle. Avec le zèle des
débutants, il y allait alors soulever des poids tous les jours sauf qu’une
blessure, en 2017, a eu raison de cet acharnement si constant et lui imposa un arrêt
complet quatre mois durant. Mais aujourd’hui, le fitness est devenu son Life
Style sous la bannière de la bonne question qui renverse la moins bonne :
« Au lieu de se demander quand on va en salle, il faut se demander quand
on n’y va pas » proclame-t-il si judicieusement. Sa réponse à lui
est tout simple et semble couler de source : Tous les jours !
Et son exemple fait des émules dans son entourage, de son
frère à ses potes, tous sportifs passionnés, qu’il coache amicalement. C’est un
fédérateur et un leader dans l’âme. Être un modèle pour les autres est son but
premier, sa source principale de motivation.
Pour se faire, il s’est forgé un corps très affûté afin de
« renforcer son identité » et de « sortir de la foule ». Il
pousse très dur aussi dans l’optique de devenir un commercial valeureux. Car,
comme il le pense très justement, « un vendeur bien foutu a deux fois plus
de chance de conclure une vente » car une bonne shape dénote d’emblée un
sens aigu de la discipline, de l’effort, de la privation, du respect de soi et
des autres. Le tout sous-tendu par la culture de la gagne et de la performance
qui anime ce pur winner.
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| Photo de Monsieur Kay |
Ewenn a aussi un sens artistique acéré comme le prouve
son mode de communication sur les réseaux sociaux, toujours classe et sans une
once de vulgarité, son choix très sélectif de photos arty et raffinées, ses
stories bien rythmées et immédiatement évocatrices, et son comportement en
société. Il est aussi fort d’une belle expérience, ses 4 ans de théâtre dans le club de son collège.
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| Photo de Monsieur Kay |
Si jeune, il est déjà fort recherché par les meilleurs
photographes et sollicité par plusieurs partis politiques de premier plan pour
rajeunir leurs cadres.
Bref, après une période de vaches maigres surmontée avec
brio avec une immense ardeur au travail, même les plus subalternes,
Ewenn « va vers son rêve » (René Char) avec l’impatience de la jeunesse
et
l’élan des bogosses galvanisés par leur dur désir d’y croire. Porté par
l’admiration d’un cercle qui sans cesse s’élargit.
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| Photo de Pierre Svensk |
Il y a chez lui un côté fougueux et solaire, enfantin et
viril à la fois, avec un versant plus sombre teinté de bleus à l’âme qui affleurent
parfois sous le sourire du séducteur, qui en font un être rare.
Jérôme Pesqué (novembre 2018)
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