Léo Michiels: le mirobolant.

 


Leo vient de triompher à la finale de Top Model Europe fin février à Bruxelles et part à la conquête du concours Men Universe, échelon mondial de cette prestigieuse compétition.

Pour moi c’est la révélation majeure de ce début de saison.

Faisons plus ample connaissance avec cette pépite à qui je cède la parole :

Age 27 ans ( né le 07/06/1991)

Mensurations
Taille 1m86/87
Poids 90 kgs
Bras : 40,5cm
cuisses : 61 cm
poitrine : 107 cm
tour de taille : 82 cm
tour de hanches : 88 cm



Métier : Ex coach sportif
Dernièrement dans le commerce en tant que conseiller/vendeur dans le prêt-à-porter (Bizzbee) puis spécialisé dans le sport (Asics)
Tente une reconversion dans le mannequinat et ses différentes approches à savoir sportive (fitness model et lingerie) et plus traditionnel (tendance/lifestyle et mode/fashion)

Résume-nous ton parcours sportif.
Le sport a toujours occupé une place centrale dans ma vie et ce depuis tout petit. J'ai d'abord démarré la pratique de l'activité physique avec le judo très jeune puis le rugby de façon éphémère pour me diriger ensuite vers le football, le tumbling ou encore l'athlétisme pendant mes années collège où au terme de celui-ci je me suis dirigé essentiellement vers le handball où j'occupais le poste de gardien de but. Je sentais déjà que j'aimais le risque et que j'étais attiré par les rôles un peu plus individualistes voire déterminants dans un collectif bien rodé. À côté de cela je pratiquais aussi du tennis ainsi que du volley au lycée. En option sport j'avais pris la musculation mais je n'étais pas encore prêt pour ce genre de pratique car trop immature et malheureusement rempli d'idées préconçues quant au frein sur la croissance etc. Pourtant j’étais toujours obsédé par mon physique et complexé par mon corps que je trouvais trop chétif. Mais c'est seulement après la vingtaine et mes activités annexes basées plutôt sur des efforts d'endurance à contrario comme le 10km et le foot ,que j’avais repris, que j'ai débuté sérieusement la musculation.
J'ai tout de suite été mis dans le bain car ma première salle était dans un style old school où l'haltérophilie régnait. Ce qui m'a grandement motivé même si je m'entraînais différemment car mon objectif était l'hypertrophie. A observer ces athlètes hors cadre travailler tant, notamment le bas du corps, à base de squats et autres soulevés de terre ; je n'ai donc pas manqué de développer mes cuisses qui sont devenues aujourd’hui un atout majeur de mon physique.
Deux ou trois ans après mes débuts j'avais les fondations de mon niveau actuel et cela m'a permis, la même année ou je suis entré en staps, de tester enfin le rugby, en club universitaire pour le coup, et me donner le courage et la puissance nécessaire pour celui-ci aussi compliqué soit-il.
J'ai depuis continué la musculation en passant par différentes épreuves telles qu’un emploi du temps plus contraignant et l’accumulation de la fatigue nerveuse, blessures à gogo et des heures de recherches personnelles afin d’optimiser l’entraînement. Le tout, sans jamais arrêter. Mais, toujours avec cette même ferveur qui demande autant en rigueur. Je suis désormais fier des résultats que j'ai aujourd'hui et souhaite donner encore le meilleur de moi-même car on est rarement satisfait dans ce domaine.


Parle-nous de ton concours.
Le concours auquel j'ai participé s'appelle Top Model Europe. Il est composé de 3 catégories :
Mannequinat femme (défilé et photo)
Mannequinat homme (défilé et photo également)
Modèles sportifs/athlétique autrement appelé Men Universe.
Cette dernière me concerne car c'est celle qui me caractérise le plus par rapport à mon physique actuel.

Après plusieurs étapes, il permet à 2 candidats sélectionnés à l'issue d'un séjour spécifique de participer en tant que lauréats de Top Model (gagnant et 2eme) au grand concours mondial Men Universe. Ces deux là-mêmes sont ensuite accompagnés toute une année pour entamer ou développer leur carrière.
Pour ma part j'ai gagné une place parmi le Top 8 me donnant une opportunité de représenter TME à Men Universe.
J'ai réussi à surmonter le stress et je suis très fier de ce que j’ai accompli jusqu’à présent.

Est-ce le premier concours auquel tu participes ?
En 2015 j'ai été élu 1er Dauphin à Mister Nord-Pas-De-Calais pour l'édition 2016. Une expérience unique que je n'oublierais qui m'a aidé à me débarrasser de quelques vieux démons et à me reconnecter avec moi-même.


Comment as-tu connu son existence ?
C'est ma petite amie, Marine, qui a découvert le concours par hasard sur son fil d'actualité Facebook et qui m'en a parlé. Elle m'a poussé à m'inscrire après de nouvelles hésitations.
A l’heure actuelle je ne regrette pas du tout, c’est même devenu un moteur pour atteindre mon objectif qui était jusque-là un rêve enfoui depuis des années déjà.

Il y a eu une élection régionale ou un casting internet ?
Il s’agissait d’abord d’une présélection sur les réseaux sociaux et suite à la réponse positive de l’une des membres et secrétaire du comité (Jessica), on donnait un rendez-vous aux candidats retenus pour  passer un casting groupé. S’en suivait la  demi- finale à quelques mois d’intervalle et la finale, tous 2 sous forme de défilés contenant plusieurs passages plus ou moins décisifs car jugés, afin de faire partie du dernier « lot » et avoir la chance de devenir lauréat à Men Universe comme cité plus haut, concernant ma catégorie.


Ton entourage te soutient-il ?
Marine, ma copine, est ma supportrice numéro 1. Ma famille me soutient beaucoup également, surtout ma mère qui est venu aux 2 phases finales avec Marine. Concernant mes amis, ils sont aussi à fond derrière moi. Les plus proches d’entre eux connaissent mon parcours post-bac et professionnel et les difficultés auxquelles j’ai dû faire face dans le passé notamment en raison de  mon manque de confiance en moi. Ils m’ont aidé à avancer et étaient ravis pour moi après ma petite victoire en finale du concours !
J’ai eu beaucoup de messages d’encouragements et de félicitations sur les réseaux sociaux, ce qui a été un Plus notable !
Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont fait part de toute cette belle sympathie à mon égard, j’ai réellement été très touché.


Suis tu une diète stricte ? Pèses-tu tes aliments ? Mesures-tu ton taux de graisse ?
Quand j’ai commencé la musculation je mangeais en conséquence sans trop faire attention à ce que je prenais exactement. C’est seulement au fur et à mesure que la pratique de celle-ci devenait de plus en plus prépondérante dans mon quotidien que j’ai associé une bonne nutrition à mon régime. Je m’appliquais de façon pointilleuse à regarder la source des aliments qui composaient mes repas avec  les protéines comme  fondement. J’ai notamment complété mon alimentation via les suppléments en faisant des erreurs un peu comme tout le monde les premières fois puis tout a été plus réfléchi ensuite. Cependant je n’ai jamais réellement pesé mes aliments sur la durée mis à part quelques moments fatidiques comme pour accélérer des sèches car je connais plutôt bien mon métabolisme. N’ayant jamais fait de compétition de culturisme bien que j’adore ce milieu, je peux me contenter d’un poids de forme  de maintien. Je sais ce qui me réussit et ce qui ne marche pas sur moi. C’est pourquoi je ne calcule ni mes calories bien que je connaisse l’importance de la balance énergétique qui est à revoir selon ses priorités ni mon « bodyfat » mais je serais curieux de voir dans quelle fourchette je me situe.


Es-tu sensible à la mode ?
J’ai toujours aimé bien m’habiller. A tel point que je réfléchis même aux tenues que je souhaite porter pour aller à la salle. D’un point de vue plus « fashion », je suis également les tendances lançant les saisons prochaines dans le milieu de la mode car je trouve ça passionnant mais aussi super important d’être connecté envers ce domaine si on veut devenir modèle, sinon à quoi bon de se mettre en avant si on ne sait même pas ce que l’on porte ! Toute cette sensibilité m’a aussi été apportée par Marine qui voue un culte au style vestimentaire, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle souhaite devenir conseillère en image, il faut dire que je suis bien entouré.
Dernièrement j’ai été très affecté par la mort de Karl Lagerfeld qui était une figure emblématique de la mode, qu’il repose en paix !


Quels sont selon toi tes points forts et faibles (au physique comme au mental) ?
Mon objectif physique étant le développement de la masse musculaire, j’aspire aussi et surtout à être le plus harmonieux ou équilibré possible. Après je pense que mes bras ainsi que mes cuisses et mes fessiers sont un point fort génétique même s’ils sont fortement sollicités. Mes épaules dans une moindre mesure et les abdos lorsque je suis bien sec ressortent bien aussi.
Mes pectoraux et mon dos globalement, que j’adore travailler pourtant, ont plus de mal à se développer. Pour le coup je suis moins avantagé quant à la longueur de ses muscles mais ne rechignent devant rien !
En dehors des muscles, on me flatte souvent pour mes yeux et ça fait plaisir aussi à entendre.
Je pense être deux personnes totalement différentes sur le plan sportif et au quotidien. En salle de sport, je suis quelqu’un de volontaire, de rassurant et d’incroyablement positif alors que dans la vie de tous les jours je suis plutôt impatient et réservé dans une certaine mesure. On dit souvent de moi que je suis quelqu’un de gentil et d’assez sociable. 


As-tu des modèles de beauté masculine qui t’inspirent ?
Oui bien sûr !
Il y a Chris Evans, l’acteur qui joue le rôle de Captain America dans les films Marvel, le style à l’état pur.
En bodybuilder d’une autre dimension c’est plutôt Calum Von Mogger et son côté Badass. Chris Bumstead qui est énorme aussi mais très équilibré comme beaucoup de Classic physique. C’est pourquoi je préfère largement ce genre de corps aussi volumineux soient-ils car ils se rapprochent plus de l’âge d’or du bodybuilding avec ces légendes comme Frank Zane.
En figure cinématographique à nouveau il y avait Dicaprio à l’époque du film Titanic et son visage angélique ou encore Brad Pitt dans Troie pour son physique de guerrier musclé et avantageux. »

Propos recueillis par Jérôme Pesqué (février 2019)


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