L'essor fulgurant d'Ewenn James

 

 

                                                    Photo de Fred Goudon (Paris, 2021)


En novembre 2018 je vous ai présenté Ewenn James, l’Apollon d’Arcachon. Depuis lors j’ai gardé des contacts réguliers avec lui ce qui m’a permis de prendre la mesure de son évolution très nette.

Il est devenu un bourreau de travail couronné de succès. Après avoir décroché son diplôme de personal trainer en juin 2021, il est monté en puissance à vitesse grand V dans cette profession tout en continuant à travailler avec des grands photographes et à s’enrichir culturellement. A écrire aussi, au long cours.

Il développe, fait rare à son âge, une vision à long terme et un vrai sens du haut de gamme.

                                                Photo de Monsieur Kay (Paris, 2021)


Surtout, cette diffuse mais tenace mélancolie qui nimbait son regard s’est finalement presque dissipée pour laisser place à quelque chose d’intensément curieux et d’absolument déterminé.


                                                    Photo de Ludovic Guilmot (Paris, 2019)

 Après avoir frôlé la mort, à ses dix-sept ans, il a été porté par un furieux goût de vivre. C’est ainsi que devraient commencer les pages de sa jeune existence, sur cette expérience fondamentale qui aurait pu signer son arrêt mais fut son premier tremplin et son premier grand rebond.

La coupure avec sa famille, tranchant dans le vif un lien d’origine, cette fuite-là couplée à la perte d’une être chère, ont révélé en lui un esprit philosophique qu'il s'applique à conserver constamment fertile quel que soit la dureté des temps et des épreuves.         


 
                                              Photo de Lionel André (La Ciotat, 2019)

Dans les turbulences de sa première vie et depuis lors, il a pu s'appuyer sur le soutien indéfectible de Domi, sa mère adoptive. "Elle a été extraordinaire d'écoute et de conseil, de  bienveillance aussi, dans mes moments de doutes" confie-t-il.

                           

Après un BTS Immobilier, un DUT Communication et enfin un BPJEPS en musculation qui lui donne la légitimité pour coacher,il décide de créer son entreprise.

            

                                        Photo d’Étienne Clotis  (Aix-en-Provence 2021)

Il s’y investit corps et âme, s'imposant un volume de travail hors du commun puisqu'il bosse en continu de 7h à 22h30, six jours sur sept, depuis un an. Le succès est venu immédiatement couronner ses efforts et tous ses sacrifices.

Cédons lui la parole pour exposer lui-même sa philosophie de son métier : "Je passe chacune de mes journées à pousser mes élèves à donner le meilleur d'eux-mêmes. Je les pousse à se dépasser et on constate, avec le temps, les progrès réalisés ensemble. Ils se découvrent sous de meilleurs aspects, je les aide à changer leur vie. Comment pouvais-je espérer meilleure profession, meilleur mission terrestre ? L'empereur romain Marc Aurèle disait que celui qui fait ce pourquoi il est né n'a pas le droit de se plaindre. Quelle satisfaction d'être enfin à sa place !"


Aujourd’hui, submergé de demandes, il travaille à cheval entre Bordeaux et Paris, autant dans le coaching que le modeling, et s’efforce de digitaliser son offre sportive avec deux associés, afin de faire évoluer et croitre l’entreprise qu'il a fondée, EJ Coaching.

                             Photo avec son jumeau (EJ & O) par Monsieur Kay

Au cours d’une de ses premières vies, il a su éveiller l'inspiration de certains des plus célèbres photographes français (Axel Delay, Monsieur Kay, Fred Goudon, Pierre&Gilles, Daniel Jaems, Étienne Clotis). La photo demeure pour lui, je cite "un moyen d’inciter à la pensée pour se libérer de ses illusions, à se perdre et à se retrouver à travers des émotions, à imaginer et se souvenir.".

                                            Avec les grands photographes Pierre&Gilles

Aujourd’hui encore, jour après jour, il note à l'encre les pages les plus marquantes de sa vie "pour illustrer la diversité des relations humaines et la richesse des échanges des hommes dans les groupes sociaux." me dit-il.

                                            Photo de Daniel Jaems (Londres, 2020)
 

Déjà 10 ans d’écriture quasi quotidienne qui devraient lui permettre de publier, à l’horizon de ses 30 ans, dans quatre ans donc,  quelque chose de dense et de singulier.

  Jérôme Pesqué (25 juin 2022)

                                      

                                                             Tableau de Pierre&Gilles

 

Commentaires