Le ciel du Fit Game est constellé d’étoiles filantes, de météorites
aussi minuscules que fugaces et de papillons éphémères bien agités.
Mais il y a fort à parier que Maxime Moulin a le potentiel
pour durer et se bonifier amplement avec les années. Pourquoi ? Parce qu’il possède
déjà, à 23 ans, des qualités que les autres n’ont pas. Il n’est pas seulement bogosse
il est classe sans une once de vulgarité (idem pour sa copine), il a la rage de
réussir chevillée au corps. C’est un warrior fair play.
Il part de très solides bases, forgées dès la prime enfance,
de connaissances acquises à la fac de sport (il a Bac + 4) qu’il ne cesse d’approfondir,
la tête vraiment sur les épaules, le savoir-vivre élégant. Et l’envie réelle de
vivre sainement loin des sirènes du dopage.
Il est en train de lancer son activité de préparateur physique
et a déjà gagné la confiance d’un des meilleurs golfeurs français et d’athlètes
prometteurs.
Il y a chez Maxime une forme de pureté et de grâce et c’est
très frais.
Ecoutons-le :
« Je mesure 1m84 pour actuellement 89kgs. Et sur scène
je suis entre 79 et 80kgs.
Dès tout petit j’étais très sportif grâce à mon papa : j’ai
commencé le foot à 6 ans puis à 8 ans j’ai entamé le tennis en parallèle du
foot. Ensuite à 11 ans j’ai arrêté le foot pour aller au rugby. De là j’ai joué
au rugby jusqu’à 21 ans et jusqu’au niveau fédéral 2.
J’ai commencé à faire un
peu de musculation traditionnelle dans le cadre de ma préparation physique au
rugby. Puis à 18 ans je suis rentré en Staps et j’ai commencé à m’intéresser
davantage à l’entraînement et notamment à la musculation. C’est là que je me
suis inscrit en salle pour justement essayer tout ce que j’avais appris.
Après avoir arrêté le rugby, à cause des études, j’ai
continué la musculation sans vraiment de but. Et en novembre 2016, quelqu’un
m’a parlé de compétitions. C’est là que j’ai commencé à axer mon entraînement
uniquement sur le body building afin de préparer la demi France sud Ifbb d’avril
2017 (mens physique junior) et Éric Favre qui était début mai en Men’s Physique
grande taille.
Avant ça j’avais un physique qu’on peut nommer de « skinny
». J’étais vraiment maigre et j’ai failli, juste avant de commencer la muscu,
passer sur du « skinny fat » c’est à dire maigre avec un peu de gras au ventre.
Ce sport me permet de me prouver à moi même que je suis capable
de faire des choses que je n’aurais jamais imaginé sans faire ce sport. Il
m’oblige à tenir un mode de vie relativement sain aussi.
Mes modèles sont Ryan Terry, Andrei Deiu et Arya Saffaie.
Je m’entraîne 5 à 6 fois par semaine en off-season, et
quasiment 7j/7 pendant les préparations.
En termes de média, j’essaie d’alimenter mon compte
Instagram, pour partager mon évolution et ma motivation aux gens.
Sur la saison dernière, à la demi-finale IFBB (qui était ma
première), j’ai tout très mal fait (trop plat, mauvaise recharge, pas de pump,
posing raté à cause du stress, sourire forcé)
Mais 4 semaines plus tard à l’Eric Favre 2017, j’ai mieux
géré ma recharge, je me sentais beaucoup plus plein, j’ai fait une meilleure
session de pump avant de monter sur scène et le posing était un pur plaisir !
J’espère faire encore mieux en étant plus volumineux
(notamment sur mes points faibles) pour être encore plus équilibré tout en
ayant une sèche similaire voire meilleure que l’an dernier 🙂
Mes points faibles sont : mes pectoraux, ma largeur de dos
et mon derrière d’épaules.
Mes points forts sont : mes abdos, mes bras et mon milieu de
dos.
Concernant le côté études et professionnel : j’ai fait une
licence Staps parcours entraînement, et un master préparation physique -
mentale et réathletisation.
Aujourd’hui je suis donc préparateur physique pour sportifs
de haut niveau (je travaille actuellement avec Robin Sciot Siegrist, golfeur
professionnel & grand espoir du golf français) mais je travaille aussi avec
des athlètes Men’s Physique & Bikini qu’avec des personnes pratiquant des
sports d’endurance.
Ce printemps, je vais faire seulement l’AFBBN mais comme la demi-finale
de cette fédé natty tombe le même jour que l’Eric Favre, je vais devoir
renoncer à y participer à nouveau à mon grand regret. »
Présentation et propos recueillis par Jérôme Pesqué (janvier 2018)

Photo d'octobre 2015 




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